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Début 2024 , Olivier m’informe que le Braquet Saintongeais envisage la traversée des Pyrénées , sur 7 jours , version longue ( 28 cols ) 12 à 14 participants. Ne voulant pas interférer, je donne mon accord pour participer , à la condition expresse de ne pas empêcher une personne du Braquet . L’ITINERAIRE va de St JEAN de LUZ à COLLIOURE , 770 km , 19000 m dénivelé prévus . L’étude du parcours va bon train, il en est discuté régulièrement dans les pelotons et sorties hebdomadaires , en réunions mensuelles Les participants s’inscrivent , ma participation reste très probable . Olivier ,avec l’aide de Jack , enclenche les réservations pour les hôtels , les deux camions qui nous transporteront au départ , nous suivront tout au long du parcours , et nous ramèneront à Saintes . 2 chauffeurs membres du club sont volontaires .Au final après trois désistements ( Jean et Eric pour soucis de santé et Marc pour cause de déménagement) 10 cyclistes prendront le départ avec les 2 chauffeurs Gérard et James PREPARATION : Entrainements progressifs de Janvier à Mai ; ponctués par de nombreuses journées de pluie et de vent. Jugeant mon entrainement irrégulier et insuffisant . je décide d’effectuer un tour de la Creuse au départ de Saintes et Retour du 21 au 28 mai , soit 800 km et 10500m de dénivelé , 3 semaines avant les Pyrénées . Je réalise que cette décision fut très judicieuse car si j’étais resté à Saintes avec l’intention de parcourir 150 km par jour sur une semaine , je ne les aurais pas faits en raison de la météo très inappropriée . Le VELO : Etant donné que nos bagages seront véhiculés chaque jour , je choisis de partir avec mon SCOTT NEUF , aménagé pour la circonstance d’une petite sacoche de guidon avec porte carte plastifié , qui me sera fort utile pour afficher les cartes routières . Etude du parcours sur les cartes , photocopie des cartes , et impression de la feuille de route , l’indispensable pour un cyclo aguerri .

Le DEPART : Chargement des vélos et bagages dans les camions le mardi soir .Premier contact avec tous les protagonistes, dont certains semblent un peu tendus face au menu qui les attend . Manque d’expérience , ou manque d’entrainement, ou crainte de la montagne , de la distance , de la durée , je ressens un peu d’inquiétude . Personnellement, je ne me situe pas par rapport au niveau de tous les autres, j’adapterai . Rendez vous pris le lendemain pour le départ de Saintes . Le voyage est relativement confortable , nous faisons plus ample connaissance , une bonne sieste , et arrivons dispos à Saint-Jean de Luz. Remontage des vélos , préparatifs pour le départ , breefing et consignes avec un doute certain pour les conditions météo qui ne s’annoncent pas excellentes .De toutes façons, les Pyrénées sans eau ne seraient pas les Pyrénées . Diner à SOCOA , au restaurant le SOCOWA , excellent , avant un bon dodo, départ fixé à 8 h 30 .

 Jeudi 20 juin : Tout va bien, tout est prêt , photos de groupe de rigueur avant de départ . Les premiers kilomètres ( je vais dire le départ fictif ) se font à chercher notre route dans les dédales de déviations. Puis nous trouvons enfin la départementale appropriée vers AINHOA . Le ciel est très menaçant, quelques gouttes , qui vont rapidement se transformer en pluie battante. Le premier col du parcours, SAINT-IGNACE est quasiment dans les nuages, et la grosse pluie nous rejoint un peu avant LA RHUNE nécessitant un arrêt pour enfiler les imperméables et je repars devant avec Myriam .Mais nous n’avons pas entendu le reste du groupe qui s’abrite quelques instants à cause des torrents d’eau sur la route . Nous continuons sous la pluie tous les deux sur une bonne distance, franchissons le Puerto de OTXONDO , continuons sur une vingtaine de kilomètres , et ne voyant pas revenir le reste de la troupe, nous trouvons un abri bienvenu sous une porte , à un carrefour stratégique pour les attendre pendant 15 minutes dans le froid, à greloter . Ayant retrouvé le groupe , nous avançons vers le col d’ Ispéguy , et les boutades vont bon train à propos de cette petite escapade à deux . Pique-nique à St Etienne de Baigorry , abrités sous un tivoli , où une grosse averse nous salue au passage , il fait froid et nous sommes agités de forts tremblements à peine contrôlables . A la sortie de Saint-Jean Pied de Port , commence l’ ascension du terrible col de BURDINCURUTCHETA , dont j’ai fréquemment entendu parler , mais que n’avais jamais gravi . Je n’ai pas été déçu, c’est long , pas très élevé , mais dur , très dur , surtout pour la première journée . Regroupement au sommet . Il reste le BAGARGUI avant la belle descente sur LARRAU malgré la pluie et le brouillard. Fin de la première journée , dans ce petit village hypercalme de LARRAU , un seul et bel hôtel ETCHMAïTE Et un très bon restaurant . à conseiller vivement . Bilan de cette première journée 116 km , 6 cols , 2280 m de dénivelé , pluie , pluie , pluie !!! . Col St IGNACE 169 m ,Puerto de OTXONDO 670 m, Col d’ISPEGUY 672 m, Col d’HALTZA 782m, Col de BURDINCURUTCHETA, 1135 m Col de BAGARGUI 1330 m

Vendredi 21 JUIN Météo / Nuageux, incertain, pluies annoncées dans la journée .Au programme : Larrau , Tardets , Lanne en BARETOUS , Arette , Issor , St CHRISTAU , zone de liaison , sur des petites routes fraiches , très vertes , longeant le Gave de LARRAU , puis le SAISON, puis le Gave de Lourdios , avant d‘attaquer du col de MARIE-BLANQUE dès la sortie du village d’ ESCOT . Et ce Marie-Blanque, je ne m’en souvenais plus du tout ! Nous l’avions monté en 1997 pour le précédent raid Pyrénéen, il y a donc fort longtemps. 8 kms d’ascension avec des pentes très raides, régulières sur les 4 derniers kms. il est long , et bien difficile , avec peu de périodes de répit . Petit ravitaillement au sommet, nos chauffeurs ayant fait les courses pour la journée entre temps . Au programme, par la suite, Aubisque et Soulor . Quelle journée ! Mais la descente du Soulor est fermée , en raison d’un éboulement , les autorités ayant décidé de l'interdire à tout véhicule . Il nous faut un plan B pour rejoindre Argelès-Gazost , nous devons faire un détour par Louvie-Juzon,, Bruges , puis Arthez-Asson , encore de bien belles petites routes très peu fréquentées , puis par le col de SPANDELLES . Et ce col n’est pas facile ,loin de là,surtout avec la météo qui ne nous épargne pas ... Un peu de déception pour ne pas avoir pu franchir ces deux cols de légende que sont AUBISQUE et SOULOR Mes petites cartes ont été fort utiles , quoi que l’on en dise ... Deuxième étape à Argelès-Gazost , hôtel des CIMES , très bel accueil , chambres très confortables , bon dîner. Le plus grand confort étant de pouvoir rouler léger, sans trimballer les bagages ; de trouver des vêtements secs et propres le soir , de réduire les distances quotidiennes , et d’avoir le temps le soir de faire des étirements , un bon massage , prendre tranquillement un rafraichissement au briefing , puis un bon diner . Bilan de la journée 125 km , 2472 m de dénivélé, Col de Marie-Blanque 1035 m ,Col de Spandelles 1378 m

Samedi 22 juin Nous en avons fini de la pluie et nous attend probablement la plus grosse étape , avec le tryptique Tourmalet , Aspin, Peyresourde. Echauffement au départ d’Argelès , jusqu’à Luz St sauveur , il me faut toujours une bonne trentaine de Km pour être dans le coup . Puis l’ascension du TOURMALET. Et là  , grande chance , il fait beau , grand soleil !!! C’est tout de même beaucoup plus sympa dans ces conditions . Je ne peux résister à l’ envie de visiter une boulangerie , à Barèges , et ressors avec une «  patte d’ ours «  sorte de viennoiserie remplie de crème et bien sucrée , de quoi finir l’ascension confortablement . Au sommet, il y a foule de cyclos , de motos, chacun y allant de sa photo au pied du Géant ou de la pancarte du col , et nous avons le temps de boire un bon petit café en attendant le regroupement . Un grand moment tous ensemble , au soleil , au sommet du Tourmalet . La journée n’est pas terminée… Pique–nique sous les halles de Sainte-Marie de Campan , avant les deux autres cols , Aspin , sans encombre , mais dans le brouillard , puis une très belle descente , idem pour Peyresourde sur Bagnères de Luchon avec le crachin et le froid . Dommage, ce sont deux très beaux cols quand la vue est dégagée. Bilan de la journée 110 km 3224 m dénivelé ,3 cols  col du Tourmalet 2115 m (notre trophée Henri Desgranges...),Col d’ ASPIN 1489 m ,Col de PEYRESOURDE 1569 m .Etape à Bagnères de Luchon Hôtel Céleste , rue Lamartine , hôtel vieillot , environ 50 chambres , très bon accueil , Maison familiale , où la grand-mère nous a préparé un potage de légumes bien chaud excellent, Suprème de pintade et tarte maison ; Que du bonheur !! Accueil et service par la fille et petite fille ( une jolie rousse de 21 ans qui n’a pas sa langue dans sa poche ). Grande discussion sur la possibilité de rejoindre directement COULEDOUX sans passer par le col de Menté pour le groupe qui choisit l’ option du col du Portillon , En définitive, le passage depuis Melles jusqu’à Couledoux par le col d’ ARTIGASCOU s’avère être un col muletier réservé aux VTT .Ils devront passer par Menté !

Dimanche 23 Juin Problème mécanique pour Patrick qui n’a plus de frein avant. Probablement un fading ( présence de bulles d’ air dans la gaine de liquide ) Trouver un vélociste s’avère délicat , et si nous avons la chance d’en trouver un en sortie de Bagnères , il n’est pas disponible pour cette réparation . Il faudra attendre ... Olivier , Jean-François , Yvan , Daniel et Myriam partent par le col du PORTILLON , directement depuis Bagnères sous la pluie et le froid en Espagne . L’autre moitié se la fait cool par Saint -BEAT ( lieu de naissance du Général GALLIENI ) .Petite pose café avant l’ascension du col de MENTE , 9 km avec de belles pentes, toujours sur des petites routes très verdoyantes , fraîches , très confortables . Regroupement au sommet de Menté , ou il fait un peu frais , puis descente sur COULEDOUX . Midi approche , nous trouvons une aire de pique-nique tout à fait appropriée à l’ entrée du cimetière de Ger de Boutx . Parfait endroit, arrosé d’un rayon de soleil bienvenu . Magnifique de calme, silence , sérénité . Nous passons l’après – midi sur des routes quasiment désertes, à l’ abri du vacarme et de l’ agitation frénétique des automobilistes . En commençant par le col de PORTET d’ ASPET , 5 km très raides , avec quelques pentes à 15 % , moyenne 11 % , les cuisses commencent à piquer et chauffer , puis liaison le long de la Bougane , jusqu’à AUDRESSEIN . Toutes ces routes sont surlignées en vert sur les cartes papier, signifiant de belles routes touristiques, en général assez calmes .  Dernière difficulté de la journée, le col de la CORE , vallée de Bethmale , zone de production d’un excellent fromage de vache. Belles vaches paissant en liberté , musclées, fines, adroites , placides , belle robe beige clair . Le ciel est bien dégagé, un bon soleil très apprécié nous accompagne jusqu’à OUST. Etape du jour Hôstellerie de la POSTE, grand rue à OUST , impossible de ne pas le voir. Hôtel très vieillot, déco et mobilier d’un autre temps , mais nous y sommes bien , tout est là pour passer une bonne soirée . Je suis à l’amende pour avoir négligemment déposé mon sac à dos sur le bord de la route , dans le col de la CORE , laissant le soin au chauffeur de le ramasser ( ce qui me vaudra de payer la tournée d’apéritif le soir à l'hôtel... ). Nous avons passé la moitié du raid, nous allons tous très bien , aucune plainte , pas de grogne, moral au beau fixe . Les distances quotidiennes sont un peu moins longues , les cols un peu moins pentus et moins difficiles . Bilan de la journée : 94 km , 2312 m dénivelé (117 kms et plus de 3000 m pour ceux qui sont passés par le col du PORTILLON 1293m ) Col de MENTE 1349 m ,Col de PORTET d’ ASPET 1069 m, Col de la CORE 1395 m

Lundi 24 JUIN Encore une bien belle journée, commençant par le col de LATRAPE . Nous pourrons voir le village AULUS, encaissé au fond de vallée, dans l’ascension du col d’AGNES . Nous enchaînons avec le Port de LERS, sans difficulté , puis descente vers VICDESSOS pour le pique-nique de midi , sous un hangar quasiment neuf qui n’attendait que nous . A Tarascon sur Ariège, Patrick trouve enfin un vélociste pour purger son frein et remettre du liquide neuf. Il va pouvoir retrouver le groupe après une demi-journée dans le camion . Nouvelle discussion sur la pertinence de passer par les cols de MARMARE et CHIOULA avant Ax les Thermes ; Ce sont deux beaux cols , qui mériteraient le détour , mais risquant nous demander beaucoup plus de temps que prévu . La raison l’emporte , nous descendrons directement sur Ax les Thermes par la route des corniches , endroit magnifique , hypercalme, plus intéressant que d’emprunter la RN 20 , bien plus courte , certes , mais bien plus désagréable . Hôtel le CASTELET , hôtel qui a vécu certainement de belles heures de gloire , victime de son isolement par rapport à AX , Diner à AX au restaurant La PETITE FRINGALE , parfait . Olivier y tague le logo du braquet sur un des murs dédié aux messages . Bilan de la journée 111 km 2562 m de dénivelé Col de LATRAPE 1111 m ,Col d AGNES 1570 m, Port de LERS 1517 m, Pas de SOULOUMBRIE 911 m

MARDI 24 JUIN Bernard n’est pas bien du tout, a vomi son diner , n’a pas dormi , n’a pu déjeuner , et passera la journée à côté du chauffeur dans le camion ( autre avantage non négligeable du camion, ). A peine partis de l’hôtel, Olivier reçoit un coup de téléphone ; nous sommes partis de l’ hôtel sans payer ! Branle bas, James qui a la CB du club fait demi -tour avec le camion , excuses , et tout finit par s’arranger rapidement . Sans transition ,nous entamons l’ ascension du port de PAILHERES, 2° col au delà de 2000 m , dès la sortie d’Ax les Thermes . 18 km, quelques pentes à 11% , de la même veine que le TOURMALET , très beau col , peu emprunté ( peut-être en raison de la date , pas encore envahi de motos, voitures et autres camping- cars ) .La fin de ce col me rappelle un peu la fin du col de CAYOLLE , bien dégagé , route large , beau panorama , Avis unanime , La descente est très belle , et incite à revenir pour le faire dans l’ autre sens. L’ ARIEGE est un très beau département, très boisé , peu habité , tourisme pas encore trop développé . Nous continuons sur cette route des cols qui est magnifique sur toute sa longueur , et commençons à ressentir une montée de la température , en approchant des Pyrénées Orientales . Deux petits cols pour l’après-midi, col de Moulis et col de GARAVEL , Bernard n’est pas encore remis sur pieds , malgré les bons soins prodigués par Myriam avec Smecta et granules de nux vomica . Dernière difficulté de la journée , le col de JAU , 11 km bien raides puis une très belle descente vers PRADES où nous aurons droit à un bel hôtel récent , avec piscine , pour un très bon moment de détente . Bilan de la journée : 90 km , 2364 m dénivélé Port de PAILHERES 2001 m, Col de MOULIS 1099 m ,Col de GARAVEL 1256 m, Col de JAU 1506 m

MERCREDI 25 JUIN Dernier jour en selle , 90 km à parcourir dans la matinée , nous sommes attendus au restaurant à COLLIOURE ; Bernard est de retour , remis sur pied . Il va pouvoir terminer sur son vélo. Première partie , 15 km sur la RN 116 , en file indienne, , portion désagréable au possible , mais parcourue assez rapidement . Nous retrouvons le calme à BOULETERNERE , pour l’ascension du col de TERNERE ( 233 m ) , puis COL de FOURTOU ( 646 m ) 5 km à 7 ou 8 % depuis Boule d’Amont , dernière (petite ) difficulté du raid . Belle descente vers OMS , puis col de LlAURO ( 380 m ). La dernière portion sera certainement la plus désagréable : Après une belle et ultime descente , nous rejoignons CERET , puis une autre portion de route à grand trafic , D115 , jusqu’à St Jean Pla de Corts . Là, j’ai repéré sur la carte une voie verte qui nous permettra d’avancer jusqu’à Argelès sur Mer en toute tranquillité. A priori … La réalité sera bien différente ... Il faudra dans un premier temps trouver le départ de cette voie verte. Puis nous réalisons rapidement la mauvaise qualité du revêtement , chemin blanc , trous , obstacles, signalisation très aléatoire , une grand excavation au fond de laquelle Myriam s’étale de tout son long dans les herbes , heureusement sans dégât autre qu’une belle frayeur . Puis un cul de sac !!! Vite quittons ce bazar, mais il nous faut retrouver la bonne direction, ce qui nous demande encore un bon moment à tourner dans l’inconnu. La pendule s’emballe, l’heure tourne, le rendez vous à Collioure ne sera peut-être pas tenu , Olivier appelle le restaurant pour temporiser . L’idée était louable, la réalité fut toute autre. Argelès , enfin ! Non, nous allons à COLLIOURE, à 12 km, avec une signalétique pour automobilistes ! C’est à dire absolument pas adaptée pour un groupe de cyclistes fatigués et affamés. Patience, nous ne sommes plus très loin. Contour de Collioure par la route des corniches, et voilà la mer !!! C’est fini … Petite photo rapide du port de Collioure, le restau nous attend. Nous ne pouvons plus tarder car nous devons repartir cet après-midi après le restau, après chargement des vélos, dans les housses , puis dans les camions . Beau et très bon restaurant, conseillé par Marc , le Président du club , qui a dû abandonner le projet peu avant le départ . Un petit coup de fil pour le remercier et le rassurer sur la fraîcheur ( apparente ) de tous les participants .

L’AMBIANCE de cette semaine: Convivialité, respect de chacun, cohésion du groupe, les meilleurs grimpeurs attendent au sommet des cols ou montent avec les derniers, les meilleurs descendeurs attendent au pied ou aux endroits stratégiques  Nous ne sommes jamais très loin les uns des autres. Aucune chute à déplorer et seulement 2 crevaisons (nous avons été moins chanceux avec la météo ...) . Les chauffeurs font les courses, à l’écoute des besoins, préparent la table du pique nique, chaque jour , nous accompagnent dans les difficultés , avec une bouteille d’eau ou de coca , un pain d’épices , un cake salvateur ,quelques aliments énergétiques à portée de main. Super ! La quasi totalité du parcours est magnifique, La route des cols mérite mille fois son appellation, à mon avis plus belle que la route des Grandes Alpes. Les Pyrénées bénéficient de vallées moins vastes, de routes plus sinueuses et étroites, probablement moins recherchées par les touristes motorisés ( toutefois nous ne sommes pas dans la période des vacances ). 27 ans après la première traversée, j’ai redécouvert les Pyrénées, apprécié mille fois cette splendide route des cols .A ranger au titre des meilleurs moments de ma vie de cyclo . Pour une fois , j’ai accepté de rouler en groupe , et ce fut sans regret avec une semaine riche en convivialité et respect collectif .

Bravo à Myriam, Daniel, Patrick, François, Yvan, Jean-Claude , Jean-François , Philippe, Bernard et Olivier

Merci à James et Gérard pour leur gentillesse et leur patience dans les montées

Merci à François pour ce chouette reportage sur cette semaine inoubliable

A bientôt pour d’autres aventures !!!!